top of page

Espagnolades


L’Espagne, pays du bassin méditerranéen. Sur ces terres brûlées résonnent le cri des toréadors, les castagnettes et les claquements de talons des danseuses de flamenco. Chaque région d’Espagne a sa danse : fandango, sardana, sevillana, jota, zambra, boléro, habanera, seguidilla… dont les rythmes et les sonorités s’inspirent de musiques arabes, gitanes, indiennes, juives. La musique espagnole a gagné une identité propre, la guitare est devenue son instrument phare. Une identité qui a dépassé les frontières pour séduire anglais, français, russes… qui ont commencé à réutiliser les airs, les rythmes ou les sonorités du pays dans leurs compositions.

Certains compositeurs se sont inspirés des danses espagnoles, comme Elgar ou Saint-Saëns.

Elgar a choisi la Sevillana, une danse populaire de Séville qui se danse en couple.

Saint-Saëns quant à lui, a préféré la Jota Aragonesa de la région d’Aragon. Une danse au rythme rapide qui s’accompagne traditionnellement de castagnettes.

Tchaïkovsky, dans son "Lac des Cygnes", a intégré une danse espagnole - ainsi que des danses hongroise, napolitaine et russe - afin d'annoncer la venue de princesses de différents pays au bal donné pour l'anniversaire du prince Siegfried.

D'autres compositeurs ont préféré réutiliser des airs populaires comme Emmanuel Chabrier dans sa rhapsodie pour orchestre "España" qu'Emile Waldteufel a réarrangé en une valse du même nom.

Joachin Rodrigo, seul compositeur espagnol du programme, a rendu autrement hommage à son pays en mettant la guitare, instrument symbolique de l’Espagne, à l’honneur. Le concerto d’Aranjuez est son concerto le plus célèbre, nommé d’après les jardins du palais royal d'Aranjuez dont il a cherché à capturer « les fragrances des magnolias, le chant des oiseaux, et les ruissellements des fontaines ».

Enfin, outre la réutilisation des sonorités, des danses et des airs populaires, certains se sont inspirés d’histoires. C’est le cas de Bizet et de son célèbre opéra “Carmen”, dont les plus grands thèmes sont repris dans sa “Carmen suite”. Elle s'inspire d’une nouvelle de Prosper Mérimée qui raconte les aventures d’une bohémienne à la beauté ravageuse nommée Carmen, vivant à Séville.

Par ce programme, c'est une "fiesta à l'espagnole" que l'OSH choisit de vous donner afin de clôturer sa saison en fêtant ses 10 ans d'existence.

Posts à l'affiche
Posts Récents
Concerts
Rechercher par Tags
Pas encore de mots-clés.
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page