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La Gazza Ladra (La Pie Voleuse)


Composition

La pie voleuse (la gazza ladra en italien) a été écrit en 1817 par Rossini d’après une histoire vraie ayant inspiré la pièce de théâtre La Pie voleuse, ou la Servante de Palaiseau de Théodore Baudouin d’Aubigny et Louis-Charles Caigniez.

« J’ai composé l’ouverture de La pie voleuse, le jour même de sa création, dans le grenier de la Scala où le directeur me séquestrait. J’étais placé sous surveillance de quatre machinistes qui avaient ordre de récupérer les pages de mon manuscrit, l’une après l’autre, et de les jeter par la fenêtre aux copistes qui les attendaient pour accomplir leur tâche. Les machinistes avaient également ordre de me jeter par la même fenêtre si le manuscrit n’avançait pas. » Rossini.

 

Résumé

Une histoire vraie qui rappelle à chacun qu’il n’est pas bon d’accuser quiconque sans preuve, et encore moins ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre.

France, Palaiseau (Essonne), 19ème siècle

Ninetta est domestique dans la maison de Fabrizio et Lucia. Elle vit une histoire d’amour avec leur fils Giannetto qui revient tout juste de la guerre et si le mariage est souhaité par le père, il n’en est pas de même pour la mère qui reproche à Ninetta d’avoir égaré une fourchette en argent. Un homme en haillon s’approche de la maison alors que Ninetta est seule. Il s’agit de Fernando, son père, un militaire qui lui avoue être condamné à mort pour désertion suite à une altercation avec son lieutenant. Il lui demande de financer sa fuite en vendant des couverts en argent lui appartenant. Alors que son père repart, Ninetta ne voit pas la pie qui emporte une cuillère en argent. Ninetta profite de la venue d’Isacco, un marchand ambulant, pour lui vendre les couverts de son père et n’en retire que trois écus. Alors qu’elle s’apprête à partir déposer l’argent, Lucia compte les couverts et découvre qu’il manque une cuillère. Le maire qui s’est vu refuser ses avances par Ninetta un peu plus tôt y voit une occasion de se venger et ouvre l’enquête. Alors que la jeune fille fond en larmes, elle sort son mouchoir et laisse tomber l’argent. Croyant l’aider, Pippo, le garçon de ferme, assure que c’est Isacco qui le lui a donné, et celui-ci confirme… qu’elle lui a vendu une fourchette et une cuillère en argent. Ninetta est emmenée en prison. Le maire lui propose de la faire sortir si elle cède à ses avances mais Ninetta refuse. Lucia est prise de remords quand Fernando, très inquiet pour sa fille, vient frapper à la porte. Elle lui explique que Ninetta est au tribunal et malgré les menaces de mort qui pèsent sur lui, il choisit d’aller sauver sa fille. Reconnu par le maire alors qu’il faisait irruption dans le tribunal, il est enfermé à son tour, Ninetta marche au supplice. En ville, Pippo croise Ernesto, un compagnon de régiment de Fernando venu annoncer le pardon du roi à Fernando, mais une pie lui dérobe une pièce. Tous deux la poursuivent jusqu’à son nid et y découvrent les couverts dérobés ! Ils s’empressent de faire sonner les cloches pour avertir les villageois de l’innocence de la jeune femme, pendant que Gianetto et Fabrizio courent au tribunal. Ninetta est acquittée, son père libéré, et le mariage entre les deux amants célébré sous le regard jaloux du maire.

L’histoire vraie est moins joyeuse. La servante a été accusée d’avoir volé de l’argenterie à ses maîtres, fut jugée et condamnée à mort, mais personne ne fut là pour la sauver. Ce n’est que quelques années plus tard qu’on retrouva les couverts dérobés dans le nid d’une pie et qu’on comprit l’erreur… Afin de réparer cette injustice, une messe était célébrée tous les ans dans l’église de Saint-Martin de Palaiseau située dans la rue qu’on renomma : rue de la Pie Voleuse.

Cette même histoire a inspiré Hergé pour son album « Les bijoux de la Castafiore » dans les Aventures de Tintin.

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